Emmanuel Vauclair est directeur de la Caisse de pension SRG SSR. Il consacre son temps libre à sa famille, au basketball et aux puzzles. Sa devise: «Nul sacrifice, nulle victoire.» Son film préféré: Pirates des Caraïbes – La Malédiction du Black Pearl.


Quel film décrit le mieux votre vie professionnelle?
Forest Gump. Car l’image de la boîte de chocolats s’applique à ma vie professionnelle: chaque jour est différent, et je ne sais jamais vraiment quel goût aura ma journée lorsqu’elle débute. Cette diversité est une grande richesse.
Si votre vie était adaptée au cinéma, qui devrait jouer votre rôle?
Cela serait certainement très ennuyant! S’il le fallait vraiment, alors un acteur habitué aux rôles de «type ordinaire», comme François Cluzet ou Guillaume Canet.
Quelle scène de film n'avez-vous jamais oublié?
L’arrivée de Jack Sparrow à Port Royale en ouverture de «Pirates des Caraïbes», sur son voilier en train de couler. Majestueux et ridicule. Cette scène rappelle brillamment qu’au cinéma comme dans la vraie vie, la perspective est déterminante.
Quel personnage de film aimeriez-vous être pendant une journée - et pourquoi?
Indiana Jones! Aussi bien à l’aise en smoking qu’avec le lasso, cultivé, courageux, mais aussi maladroit quelques fois, il passe de la tranquillité de son université à l’impétuosité d’une expédition folle. Pour le bien commun au final, puisque les trésors qu’il ramène finissent dans les musées.
La prévoyance professionnelle est-elle plutôt un acteur secondaire discret - ou bien le héros sous-estimé de la prévoyance vieillesse?
Les deux! Dans la perception générale, plutôt un second rôle, mais dans les faits, une pièce maîtresse.
Le système de retraite sera-t-il bientôt un thriller comme Mission: Impossible - ou restera-t-il un drame bien ficelé avec une fin heureuse?
Optimiste de nature, je crois en la capacité d’adaptation de l’humain et de la société. J’opterais donc plutôt pour le Happy End. Cela dit, le défi est là , et il faut y faire face. Au regard de ce qui se passe au niveau mondial, la mission n’est pas impossible. Si on l’accepte, évidemment.
Quels formats cinématographiques ou médiatiques pourraient aider à mieux faire connaître la prévoyance professionnelle?
Chaque initiative compte et apporte sa pierre à l’édifice, donc peu importe le format. Les courtes vidéos sur les réseaux sociaux ont le vent en poupe et permettent d’atteindre les jeunes générations, donc les décideurs de demain. Pour un impact durable, un travail de fond, dans les écoles déjà , est nécessaire. Dans ce cadre, les faîtières de la branche ont un rôle de catalyseur à jouer.
«La perspective est déterminante»