Hard rock avec AC/DC, TSMC et ASML
Vous connaissez AC/DC, n’est-ce pas? Avec ce groupe de hard rock australien, fondé en 1973, ça chauffe, surtout quand il entame son tube «Hells Bells».
Continuez à lirePour les médicaments, la notice d’information est obligatoire. Sa lecture n’est généralement pas très rassurante, surtout lorsque les éventuels effets secondaires du médicament semblent pires que la maladie elle-même. Mais en politique, une notice d’instructions sur les «risques et effets secondaires» des promesses de guérison serait parfois bien souhaitable. Exemple récent de préparation sensible: la réponse de consultation du Parti du Centre au paquet de mesures d’allégement 27.
En raison de l’énorme déficit du budget fédéral, la Confédération devrait en réalité réduire nettement ses dépenses. Toutefois, dans le paquet d’allégement, le gouvernement fédéral se contente dans l’ensemble de limiter la hausse des dépenses et de chercher des recettes supplémentaires. Dans ce contexte, les privilèges fiscaux des retraits en capital de la deuxième et de la troisième pilier sont dans la ligne de mire. Concernant le paquet d’allégement, le Parti du Centre, tout comme l’ASIP auparavant, se montre critique. Jusqu’ici, rien de surprenant.
Mais dans sa réponse de consultation, le parti propose de baisser «le salaire maximal excessivement élevé pouvant être assuré dans la prévoyance professionnelle, qui détermine le potentiel d'achat fiscalement admis». Même en réduisant de moitié cette valeur, il en résulterait, selon la déclaration du parti fédéral public, «un montant qui dépasserait encore nettement le salaire d’un conseiller fédéral, ce qui illustre bien le manque de proportionnalité du dispositif en vigueur».
Le lien de causalité ainsi décrit est indéniablement correct : la réduction du salaire maximal assurable selon l’art. 79c LPP réduirait le potentiel d’achat pour les assurés dont le revenu dépasserait le nouveau seuil. Ce qui réduirait aussi le potentiel de déductions fiscales. Ce qui est piquant, toutefois, c'est que, selon l’enquête sur la structure des salaires de l’Office fédéral de la statistique, seuls environ 15000 personnes en Suisse gagnent plus d’un demi-million de francs par an.
Bien plus important cependant: une telle intervention ne serait pas sans effets secondaires indésirables. Une réduction de ce seuil ne limiterait pas seulement le potentiel d’achat, mais aussi les salaires effectivement assurés dans la prévoyance professionnelle. Pour les rémunérations dépassant ce seuil, aucune cotisation ne serait plus versée – ni cotisations d’épargne, ni cotisations de risque, ni frais administratifs au collectif assuré. À cela s’ajoute que, pour les personnes concernées, les prestations de risque baisseraient souvent et que moins de capital supplémentaire serait épargné en raison de cotisations plus basses.
Même si la pitié risque d’être limitée dans certains milieux, la question se pose de savoir si une réduction de ce seuil n’irait pas bien au-delà de l’objectif visé. Est-il raisonnable d’intervenir dans la prévoyance professionnelle alors qu’il n’y a pas urgence, simplement parce que les finances fédérales souffrent d’un déficit aigu ? Ou, en termes imagés : faut-il, en cas de léger mal de tête, administrer d’emblée un médicament si fort qu’il risque d’entraîner des arythmies cardiaques, des éruptions cutanées ou une insuffisance rénale ? Peut-être qu’un bol d’air frais suffirait.
Vous connaissez AC/DC, n’est-ce pas? Avec ce groupe de hard rock australien, fondé en 1973, ça chauffe, surtout quand il entame son tube «Hells Bells».
Continuez à lireLa votation sur la 13e révision de l'AVS a été un fiasco du point de vue bourgeois. L'Union patronale suisse a joué le rôle de chef de file. Elle n'est pas aussi expérimentée en matière de campagnes que les syndicats ou l'Union suisse des arts et métiers. De plus, elle ne dispose pas des ressources en personnel nécessaires.
Continuez à lirePour encourager le travail des séniors, une baisse des charges sociales est souvent réclamée. En effet, les bonifications de vieillesse dans un plan de prévoyance professionnelle minimum (plan LPP) augmentent avec l’âge. Elles passent de 7% du salaire assuré pour un employé de 25 ans à 18% pour un employé entre 55 et 65 ans. Si ces différences de pourcentage semblent conséquentes, il est important de les remettre en contexte.
Continuez à lire
Temps pour une promenade à l’air frais