«Quand tout se passe comme chez Tati, ça va»
Elle connaît parfaitement le monde du cinéma : l'actrice, réalisatrice et membre du conseil de fondation Gabriela Kasperski s'exprime sur la qualité et les quotas.
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Quel film décrit le mieux votre vie professionnelle, et pourquoi?
E.T.! Son intrigue résume bien la situation : comment trouver le meilleur chemin pour aller d’un point A à un point B, sachant qu’il y a quelques obstacles à surmonter en cours de route et qu’il faut faire preuve de créativité pour les franchir. Ou Top Gun. Les héros de ce film montrent comment s’y prendre d’une manière totalement nouvelle pour faire fonctionner quelque chose. Bien sûr, il faut un peu d’action pour arriver au but !
Si votre vie était adaptée au cinéma, qui jouerait votre rôle?
Sean Connery, mon agent secret préféré, serait le choix idéal. Il a du charme, de l’assurance et pas mal d’astuce. Cette qualité lui est nécessaire pour se mêler de ce qui ne le regarde pas vraiment !
Quelle scène de film n’avez-vous jamais oubliée?
La scène d’ouverture de « Il était une fois dans l’Ouest » (1968), où trois cow-boys attendent le train dont le personnage principal du film doit descendre. Ils sont chargés de l’assassiner, mais subissent une attente interminable dans cette gare du Far West. Ils s’y prennent de manière si maladroite qu’ils finissent par tout rater.
Avec quelle star hollywoodienne aimeriez-vous échanger votre place pendant une journée, et pourquoi?
Michael Douglas. Il incarne des rôles si divers et des personnages si variés que j’aimerais bien me glisser dans sa peau le temps d’un tournage.
La prévoyance professionnelle est-elle plutôt un acteur secondaire discret, ou bien le héros sous-estimé de la prévoyance vieillesse?
Sans aucun doute le héros sous-estimé ! A mes yeux, la prévoyance professionnelle est la réalisation la plus importante de notre Etat social. Dans le 2e  pilier, chacun peut cotiser et percevoir des prestations, et ainsi assurer sa propre prévoyance.
Le système de retraite deviendra-t-il bientôt un thriller, ou restera-t-il un drame bien ficelé avec une fin heureuse?
Pour être réaliste, je dirais qu’il reste un drame bien ficelé qui peine un peu à m’enthousiasmer. Le fait que la retraite soit si éloignée dans le futur est le principal défi. Je me demande souvent comment nous pouvons parler de cet objectif aux jeunes d’aujourd’hui afin de susciter leur enthousiasme, et de faire en sorte que chaque enfant puisse également le comprendre.
Pourrait-on mieux communiquer cet enthousiasme par le biais d’un format cinématographique?
Oui, cela pourrait marcher avec un format de film d’action. Le titre serait quelque chose comme « Indiana Jones à la recherche du capital d’épargne perdu » !
Dans notre série d’interviews estivales de cette année, nous abordons le thème du film avec des acteurs du 2e  pilier.
Benjamin Haldimann travaille depuis plus d’un an comme responsable de la standardisation Swissdec chez SVV Solution AG, une filiale de l’Association Suisse d’Assurances (ASA). Il est passionné de snowboard, de vélo, de randonnée et de photographie. Sa préférence va aux films sur la nature et les animaux. Dans la vie, sa devise est la suivante: «Just
imagine the impossible, and then let it happen.»
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Continuez à lireBarbara Zimmermann-Gerster voit dans le système de retraite des parallèles avec un film d'action riche en tensions.
Continuez à lireDanilo Zweifel est responsable de la clientèle entreprises Suisse chez Swiss Life depuis un peu plus d'un an. Dans le cadre d'une interview à lire dans l'édition de septembre de la Prévoyance Professionnelle Suisse, il s'est également exprimé sur le thème de la retraite, c'est-à-dire sur les versements en capital, les modèles de rente à option et le taux de conversion.
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«Indiana Jones à la recherche du capital perdu»