Commentaire

The Magnificent Seven III

Le SSP et l’UDC tirent à la même corde ...

…et en plus dans la même direction ! Ce qu’on a pu constater à Winterthur avant la votation populaire sur les 120 millions de francs demandés pour la stabilisation financière de la caisse de pensions de la ville (PKSW) le 9 juin 2024.

Ou pourquoi les caisses de pensions s’y prennent mal.

Une petite odyssée

Monsieur Hülsensack a démissionné de son poste. Mais n’ayez crainte, il en a déjà un nouveau. A la fin du mois, il quittera l'employeur A pour rejoindre l'employeur B. Comme les deux employeurs ne sont pas affiliés à la même caisse de pensions, il va également sortir de l'institution de prévoyance Alpha et entrer chez Bêta. Monsieur Hülsensack est un personnage purement fictif, mais son changement d'emploi tout aussi fictif est un phénomène qui se produit des centaines de milliers de fois en Suisse, où un actif sur cinq change d'emploi chaque année. La manière dont les caisses de pensions procèdent en arrière-plan varie toutefois. C'est ce qu’illustrent deux scénarios extrêmes.

La garantie du niveau des rentes? Que nenni !

En tant que représentante des intérêts des assurés, j’ai assisté, incrédule, au processus législatif de la réforme de la LPP, à la confection d’un projet de réforme trop compliqué qui, au final, ne tient pas la route. L’objectif central de la réforme – maintenir le niveau global des prestations – a été à ce point manqué que j’aimerais mettre le doigt sur quelques dysfonctionnements particulièrement flagrants.

Plus solide qu’en apparence

Depuis l’introduction de la prévoyance professionnelle obligatoire en 1985, de plus en plus de personnes profitent des prestations du 2e pilier. Mais au-delà de cette couverture toujours plus large, comment ont évolué les prestations?