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Réforme de la LPP

L'ASIP demande aux politiques de marquer une pause

Après le non au projet LPP, la responsabilité de l'adaptation reste du ressort des caisses de pension, écrit le président de l'ASIP Martin Roth. Mais les politiques doivent revoir fondamentalement leur copie.

22.09.2024
Temps de lecture: 2 min

L'Association suisse des institutions de prévoyance (ASIP) prend acte du verdict du souverain. Avec ce refus, le blocage des réformes dans la partie obligatoire de la prévoyance professionnelle se poursuit toutefois sans faiblir, écrit le président de l'ASIP Martin Roth dans un communiqué.
Avec ce net non, c'est la troisième fois, après 2010 et 2017, qu'un projet concernant la prévoyance professionnelle échoue. Les électeurs suisses ont décidé de ne pas adapter le 2e pilier obligatoire aux nouveaux développements dans le monde du travail et à l'augmentation de l'espérance de vie.
Avant d'exiger à nouveau des réformes dans la précipitation ou d'imposer des contraintes réglementaires encore plus strictes à la prévoyance professionnelle, il faut renforcer durablement la confiance dans le deuxième pilier, mise à rude épreuve pendant la campagne de votation. Pour cela, une pause législative immédiate et une évaluation complète de la situation sont indispensables.
Même après le rejet de la réforme de la LPP, les institutions de prévoyance suisses assumeront sans aucun doute leur responsabilité pour un système de prévoyance stable, efficace et organisé dans le respect du partenariat social. Pour ce faire, elles utiliseront davantage la marge de manœuvre dont elles disposent en dehors du régime légal obligatoire. Elles s'y adapteront notamment à l'augmentation de l'espérance de vie et à l'évolution du marché du travail. Comme par le passé, les caisses continueront à investir l'épargne qui leur est confiée en tenant compte des coûts et à protéger efficacement les assurés en cas de vieillesse, d'invalidité et de décès.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)