Chronique d'une mort annoncée
La réforme de la LPP est rejetée par deux tiers de la population. C'est ce qui se profilait déjà lorsque le Parlement a adopté le projet.
Continuez à lireAprès le non au projet LPP, la responsabilité de l'adaptation reste du ressort des caisses de pension, écrit le président de l'ASIP Martin Roth. Mais les politiques doivent revoir fondamentalement leur copie.
L'Association suisse des institutions de prévoyance (ASIP) prend acte du verdict du souverain. Avec ce refus, le blocage des réformes dans la partie obligatoire de la prévoyance professionnelle se poursuit toutefois sans faiblir, écrit le président de l'ASIP Martin Roth dans un communiqué.
Avec ce net non, c'est la troisième fois, après 2010 et 2017, qu'un projet concernant la prévoyance professionnelle échoue. Les électeurs suisses ont décidé de ne pas adapter le 2e pilier obligatoire aux nouveaux développements dans le monde du travail et à l'augmentation de l'espérance de vie.
Avant d'exiger à nouveau des réformes dans la précipitation ou d'imposer des contraintes réglementaires encore plus strictes à la prévoyance professionnelle, il faut renforcer durablement la confiance dans le deuxième pilier, mise à rude épreuve pendant la campagne de votation. Pour cela, une pause législative immédiate et une évaluation complète de la situation sont indispensables.
Même après le rejet de la réforme de la LPP, les institutions de prévoyance suisses assumeront sans aucun doute leur responsabilité pour un système de prévoyance stable, efficace et organisé dans le respect du partenariat social. Pour ce faire, elles utiliseront davantage la marge de manœuvre dont elles disposent en dehors du régime légal obligatoire. Elles s'y adapteront notamment à l'augmentation de l'espérance de vie et à l'évolution du marché du travail. Comme par le passé, les caisses continueront à investir l'épargne qui leur est confiée en tenant compte des coûts et à protéger efficacement les assurés en cas de vieillesse, d'invalidité et de décès.
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
La réforme de la LPP est rejetée par deux tiers de la population. C'est ce qui se profilait déjà lorsque le Parlement a adopté le projet.
Continuez à lireLes électeurs ont rejeté le projet de réforme du 2e pilier avec environ 67.1 % de non. Tout reste donc pour l'instant en l'état.
Continuez à lireLe Parlement et l’administration fédérale sont submergés de motions et d’interventions parlementaires. Ils doivent parfois répondre à des questions et interpellations auxquelles on pourrait répondre soi-même avec un minimum d’efforts et de connaissances de base en matière d’Internet. Des champions de l’intervention chroniquement indignés déposent des motions et autres interventions afin d’attirer l’attention. Au final, ce sont les contribuables qui en font les frais.
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L'ASIP demande aux politiques de marquer une pause